Objectifs
• Définir les différents concepts en jeu : harcèlement, cyber-harcèlement ainsi que leur fonctionnement.
• Comprendre les mécanismes sous-jacents à l’usage des smartphones, des jeux en réseau.
• Développer des interactions avec les jeunes autour de ces thèmes.
• Proposer des outils de prévention et de gestion des situations de cyber-harcèlement.

Contenu
• Compréhension des différents termes et de leur application dans le champ scolaire.
• Définition et compréhension des mécanismes liés à l’usage des smartphones, des jeux en réseau.
• La place du numérique dans le système scolaire.
• Mise en place d’outils liés à la gestion groupe, liés aux modalités d’intervention (les zones de Cyber Respect...).

Objectifs
• Mieux connaître le profil de l’élève HPI.
• Pouvoir repérer les élèves HPI pour un meilleur accompagnement scolaire.
• Adapter sa posture professionnelle en fonction des différents profils d’apprentissage des élèves HPI.
• Disposer d’outils concrets pour apprendre à apprendre différemment.
• Mettre en œuvre les aménagements raisonnables en lien avec le haut potentiel intellectuel au sein d’une classe, d’une école.
• Disposer d’un panel d’outils, de pistes d’animation transposables dans la pratique professionnelle.

Contenu
• Découverte du profil HPI : description, caractéristiques, besoins, difficultés, points forts, profils d’apprentissage…
• Travail sur les représentations des participants autour de l’élève HPI.
• Questionnement sur la posture de l’enseignant face à un élève HPI.
• Apprendre à apprendre : c’est quoi ? Comment procéder avec des élèves HPI ?
• Présentation et description des aménagements raisonnables : quels sont-ils ? Comment les mettre en place ?
• Réflexion et mise en application de techniques d’animation, d’accompagnement transposables en classe.
• Echanges et réflexions collectives : « HPI, apprendre à apprendre différemment : ma boîte à outils» ---> qu’est-ce que j’y ai déjà mis ? Que pourrais-je y ajouter ? Où trouver les ressources adéquates ?

Comment donner de la force à son discours par l’argumentation et déjouer les manipulations ?

La formation affûtera vos armes rationnelles, pour des discussions plus justes et mieux argumentées.
Comment travailler la rigueur argumentative dans la formation de l'esprit critique des futurs citoyens ? Dans les débats oraux, nous sommes trop souvent emportés par les émotions ou nous nous laissons persuader par les manipulations émotionnelles de nos interlocuteurs. On manque alors la possibilité du dialogue, celui qui s’appuie sur des éléments reconnus et acceptés par les interlocuteurs. Apprendre à apprendre à débattre et à argumenter, c’est pratiquer l’autodéfense intellectuelle : se déjouer des effets des « mots du pouvoir », de ce qu'ils nomment ou empêchent de voir et de penser, repérer ce qu'ils proposent de lire, de se représenter sous un nouveau jour qui joue à son avantage.
Deux parties donc à cette formation :

1) Déconstruire les mots du pouvoir et s'en amuser. L'enjeu : par les effets de mots qu'ils utilisent et ses tournures discursives, le beau parleur risque de prendre le pouvoir, au détriment de l'argumentateur rationnel qui cherche à démontrer et à convaincre sur la base de raisons et de mots pensés. Par des mises en situation, vous affûterez votre capacité à repérer dans l'instant fugace d'une discussion, les mots creux, les faux consensus, les entourloupes ou erreurs fortuites susceptibles de tromper.

2) S'armer pour répondre aux coups de force argumentatifs ou aux erreurs malencontreuses. L’objectif est d’affiner l’art de l’argumentation par l’évaluation rationnelle des raisonnements que l’on emploie. Comment développer sa conscience des diverses façons de soutenir une idée et d’en contester une autre? Comment évaluer et construire ses arguments ? La formation articule cadrages théoriques et mises en situation. L’essentiel de la formation est évidemment pratique : il s’agit de vivre des situations où l’argumentation est nécessaire, dans des conditions proches des conditions réelles où le besoin s’en fait sentir. Il s’agit également de se frotter sans complexe à l’erreur, à la difficulté ou au coup de sang non maîtrisé. Les exercices sont suivis d’une évaluation qui permet de revenir sur les difficultés et de les transformer en enseignements. Vous affûterez ainsi votre capacité à entrer dans un véritable dialogue critique, à préciser vos arguments, à soigner leur articulation à celui de vos interlocuteurs.

La formation vise à :
• repérer les mots du pouvoir dans les discours médiatiques ou politiques et analyser leurs effets (faux consensus, adhésion émotionnelle, effets d'exclusion, déplacements de points de vue, etc.) ;
• être capable de repérer les erreurs argumentatives et les sophismes communs, grâce à l’appui de repères théoriques (types de jugements, types d’arguments, rôle de l’objection, critique interne-critique externe, critères d’évaluation d’un raisonnement) ;
• identifier les présupposés, les stratégies et les valeurs sous-jacentes à l’usage des mots et des arguments ;
• travailler les compétences critiques (envisager une hypothèse, donner des exemples et des contre-exemples, corriger son point de vue, adresser une objection, recevoir une objection, etc.) ;
• apprendre à maîtriser son argumentation dans le flux d’une discussion orale ;
• préciser son argumentation par un exercice de dialogue écrit.

Quand la relation se transforme en jeux de pouvoir… Comment la recadrer ?

• Que se cache-t-il derrière un élève agressif ? Ou qui pleure facilement ? Ou qui réagit avec indifférence ?
• Qu'est-ce que cela bafoue en moi en tant que professeur ? Comment ai-je tendance à réagir de manière instinctive ? Emotionnelle ? Ou mentale ?
• Apprendre à détecter le jeu de pouvoir : identifier la motivation de ces comportements et adopter les bonnes attitudes.
• Les différents types d’orientation : soi, autre… Et les positions perceptuelles : est-ce que je peux me mettre à la place de l’autre ? Voir les jeux avec recul…
• Les techniques de sophrologie pour aider le contrôle de mes états internes.

Plutôt que de trouver des réponses et jouer au sauveur, si je ne faisais qu’écouter mon élève et en faire un être responsable ?

• Les grands pièges de la communication : juger, expliquer, donner une solution, nier… Comment les éviter ?
• La notion de carte du monde : l’autre n’est pas moi. Les grandes différences entre les instinctifs, les mentaux et les émotifs.
• Ecouter ça s’apprend : les techniques pour s’accorder et guider.
• Détecter les valeurs en soutien de comportements verbaux et apprendre à recadrer.

Objectifs
• Découvrir sa place privilégiée à l’intérieur du système des 9 clés ou stratégies (appelées aussi « bases »).
• Se familiariser avec la dynamique générale du système.
• Mieux reconnaître, comprendre les visions du monde qui nous entourent.
• Accueillir l’autre sans jugement.
• Découvrir des pistes d’équilibrage.

Contenu
• Faciliter l’expression et l’évolution de chacun à son propre rythme.
• Partir à la rencontre des forces qui animent chacun d’entre nous.
• Découvrir les atouts, points faibles et pistes d’évolution de chaque base.
• Développer l’écoute bienveillante, sans jugement ni question curieuse.
• Eclairer ses propres motivations et celles des autres bases.
• Jeux, exercices, questionnaires, échanges en petits ou grands groupes.
• La dimension de l’apprentissage progressif par le partage des chemins respectifs constitue la particularité de l’enseignement par la tradition orale et l’écoute mutuelle de l’Ennéagramme.

Outre l’éclairage de l’outil sur les relations « en général » qui sera retravaillé, ce module approche les styles de pédagogie en fonction de sa base préférentielle et les différents processus de communication.
Comment les besoins/attentes de la pédagogie préférentielle du professeur rencontrent les besoins/attentes des élèves ?
Quels sont les effets d’une situation de stress dans l’interaction professeurs-élèves ?

Objectifs
• Revisiter sa place privilégiée à l’intérieur du système des 9 clés ou stratégies.
• Affiner les bases sous l’angle des 3 dimensions fondamentales appelées les sous-types.
• Apprendre à varier et à adapter sa communication en fonction des situations et ses interlocuteurs.
• Travailler l’interaction : différence, ressemblance et complémentarité.
• Comprendre les particularités pédagogiques en fonction du type préférentiel des professeurs et les fluctuations possibles en cas de stress.
• Observer les interactions de ces particularités avec les besoins des élèves.

Contenu
• Exercices pour rafraîchir la mémoire.
• Partir à la rencontre du sous-type qui colore sa base et celle de chacun d’entre nous.
• Approfondir les nuances de chaque base selon son appartenance au centre affectif, mental ou instinctif.
• S’initier aux 9 types d’apprentissage.
• S’exercer à pratiquer la communication différenciée entre les bases.
• Découvrir les différents niveaux de développement de chaque base et les pistes d’évolution.
• Jeux, exercices, questionnaires, échanges en petits ou grands groupes, toujours sous l’angle de l’écoute bienveillante, sans jugement ni question curieuse.
• Selon le même processus de formation que le module d’initiation, le partage des chemins respectifs constitue un support enrichissant au niveau de l’appropriation de l’outil.

Développer la capacité de mémoriser plus facilement et plus rapidement des données à partir de l'oral et de l'écrit, aider les élèves à améliorer leurs méthodes de mémorisation et d’étude.

Objectifs
Au terme de ce cours, les participants connaîtront :
• le fonctionnement de la mémoire ;
• les étapes du processus de mémorisation qu’ils ont intérêt à renforcer, notamment pour préparer leurs cours ;
• leurs préférences cérébrales.

Ils seront capables :
• de retenir à moyen et à long terme des textes, des chiffres, des mots de vocabulaire étranger, des noms propres en variant les méthodes et les techniques de mémorisation ;
• de ne plus s’angoisser lorsqu’ils oublient quelque chose... ;
• de conseiller des méthodes variées à leurs élèves.

On n’en a jamais autant parlé que pendant la pandémie du covid-19. Même si elles ont toujours existé, les fake news et les théories du complot semblent s’être développées de manière exponentielle ces dernières années, notamment grâce à Internet et aux réseaux sociaux.
Pourquoi rencontrent-elles un tel succès ?
Pourquoi est-on tenté d’y croire ?
Comment expliquer que notre cerveau se laisse tromper par certaines informations ?
Est-il possible de lutter contre ?
Et comment peut-on les transformer en opportunité d’éducation ?

Contenu
• Définir ce qu’est un biais cognitif, aborder les biais cognitifs les plus fréquents et expliquer leur fonctionnement.
• Définir différentes notions : fake news, conspirationnisme, désinformation, vérité, post-vérité…
• Mieux comprendre les notions de rationalité, de croyance, d’intelligence et d’esprit critique.
• Les fake news et des théories du complot dans les médias et dans différents secteurs : politique, histoire, religion, science, santé…
• Prendre conscience de ses propres biais cognitifs et en déjouer les pièges pour développer son esprit critique.
• Introduction à la littérature spécialisée sur le sujet.
• Sensibilisation aux enjeux des questions liées à la vérité dans l’enseignement et plus généralement dans une société démocratique.

Prérequis : Se poser des questions sur les fake news, le conspirationnisme et le fonctionnement de notre esprit de manière générale. Eventuellement, se documenter un peu sur le sujet au préalable pour pouvoir enrichir les débats. Se sentir concerné par ces questions, leurs liens avec l’enseignement et leur implication dans la société. Venir avec un esprit ouvert, curieux et positif.

Il n’y a pas un racisme, mais des racismes. Le racisme est un concept souvent mal compris, parfois mal utilisé et qui peut susciter la polémique. Et le raciste ce n’est jamais moi, c’est toujours l’autre. Même s’il ressurgit encore régulièrement sous sa forme la plus brute, le racisme tel qu’on l’a connu dans l’histoire a beaucoup diminué depuis le 20e siècle, et il faut s’en réjouir. Mais il existe une forme de racisme plus implicite par lequel nous sommes tous concernés et dont les mécanismes sont similaires à ceux du sexisme ou de l’homophobie. Stéréotypes, préjugés, discrimination ou encore xénophobie… Comment expliquer ces phénomènes ? Que peut-on faire pour en diminuer l’impact ? Pourquoi a-t-on tendance à se méfier de ceux qui sont différents de nous ou à valoriser son groupe au détriment des autres ? Quelles en sont les conséquences sur la société, l’éducation et l’enseignement ? Sans langue de bois et sans jugement, le but de cette formation est de mieux comprendre le racisme ordinaire afin de mieux lutter contre nos propres préjugés.

Contenu
• Définir différentes notions liées au racisme : racisme historique, racisme ordinaire, stéréotype, préjugé, discrimination, xénophobie, sexisme…
• Le racisme dans l’actualité.
• Présentation des principales expériences de psychologie sociale sur le racisme.
• Introduction aux biais cognitifs liés au racisme : biais de l’endogroupe, biais de l’exogroupe, effet Pygmalion…
• Le racisme ordinaire dans l’enseignement, l’éducation et la société.
• Présentation des méthodes qui existent pour lutter contre les préjugés.
• Discussion autour de la question de l’antiracisme.

Prérequis : Se poser des questions sur le racisme et les préjugés et leur implication dans l’éducation et dans notre société de manière générale. Eventuellement, se documenter un peu sur le sujet au préalable pour pouvoir enrichir les débats. Venir avec un esprit ouvert, curieux et positif.

Tous des moutons ! Ce slogan devenu particulièrement populaire pendant la crise du covid met en avant le fait que nous ne penserions pas par nous-mêmes, que nous ne serions pas libres, que nous nous contenterions de suivre le troupeau, la masse ou le groupe. Nous serions constamment soumis à une autorité. Nous serions victimes de la publicité, des médias et des réseaux sociaux. Et bien entendu, ce sont surtout les autres, « les gens », qui sont manipulés, pas nous. Mais est-il toujours négatif d’être influencé, d’imiter les autres et de suivre le groupe ? Comment et par quoi notre esprit se laisse-t-il influencer ? Sommes-nous des consommateurs « écervelés » ? Doit-on opposer la liberté et le fait de se conformer aux règles sociales ? Pourquoi notre comportement change lorsqu’on est en groupe ? La manipulation est-elle liée à l’intelligence ? Et l’éducation est-elle une forme de manipulation ? C’est à ces différentes questions que propose de répondre cette formation.

Contenu
• Définition de différents concepts : influence sociale, soumission à l’autorité, manipulation, conformisme, dissonance cognitive, esprit critique…
• Présentation des expériences de psychologie sociale les plus célèbres sur le sujet.
• Influence des médias et des réseaux sociaux : la théorie du grand méchant monde, le bonheur selon Instagram, les « influenceurs ».
• Des cas particuliers de manipulation : le complotisme, l’autoritarisme, la propagande, la publicité, les dérives sectaires…
• Comment certains mythes influencent nos pensées et nos comportements : méritocratie, théorie du monde juste, spirale hédonique…
• Cerveau, intelligence et manipulation.
• L’impact négatif et positif de l’effet de groupe.
• Poutine vs Mandela. L’impact négatif et positif de l’autorité.
• Nos ados sont-ils plus manipulables ?
• Influence sociale, éducation et enseignement.

C’est une idée radicale qui angoisse les puissants depuis des siècles. Une idée que les religions et de nombreuses idéologies ont combattue. Une idée que l’histoire semble contredire et dont les médias parlent rarement. Pourtant, elle est confirmée par la science et par la vie quotidienne. Et elle est si intimement liée à la nature humaine qu’on n’y fait pas attention. Cette idée est la suivante : la plupart des gens sont bons. Mais pourquoi a-t-on du mal à y croire ? Pourquoi le mythe de l’être humain mauvais, agressif et égoïste est-il si tenace ? Quels en sont les implications concrètes au niveau de la société, de notre façon de vivre, de l’enseignement et de l’éducation ? En se basant sur des éléments scientifiques, historiques et issus de l’actualité, c’est à ces questions que cette formation tente de répondre. Préparez-vous à un petit électrochoc !

Contenu
• Les croyances les plus répandues sur la nature humaine.
• Apports de la science sur la question de l’altruisme et de l’égoïsme : biologie, éthologie, anthropologie, psychologie…
• Présentation de 3 expériences de psychologie sociale célèbres mais trompeuses.
• L’influence des médias et de l’actualité sur nos croyances.
• Les biais cognitifs qui influencent nos croyances sur la nature humaine.
• Déconstruction des représentations sur le monde dans lequel nous vivons.
• Quels enseignements tirer de la violence, des conflits et des guerres ?
• Les personnes « mauvaises » existent-elles ?
• L’influence de nos croyances sur la vie quotidienne, l’enseignement, l’éducation...
• Enseigner une vision plus positive de l’être humain ?

!! ATTENTION !!
Changement de dates pour cette session : 27/03 et 30/03/23 au lieu des 21/11 et 22/11/22

La société contemporaine impose, de manière explicite ou implicite, une course sans fin à la performance, au dépassement de soi. A cela s’ajoutent certaines injonctions personnelles bien ancrées qui exacerbent une forme d’insatisfaction permanente, une course effrénée vers un « soi idéal », source de stress, de fatigue et parfois, d’épuisement.

Contenu
• Comment (enfin !) laisser tomber des attitudes, des habitudes, des certitudes qui mènent à la pression, aux doutes, aux peurs (de l’erreur, de l’échec, de la critique…) ?
• Où trouver la force de faire taire son insatisfaction chronique ?
• Découvrir le bonheur de devenir « optimaliste » !
• Comprendre les origines de cette injonction de la perfection.
• Se donner des permissions et se consacrer à des objectifs essentiels.
• Se reconnaître le droit de « faire de son mieux ».
• Se connecter à ses forces et renouer avec la légèreté.
• Tester le lâcher-prise.

Méthode
Elle est pratique, simple et basée sur les derniers développements des neurosciences. Une part théorique expliquera pourquoi nous ne sommes pas nécessairement notre meilleur.e ami.e.
Un partage d’expériences trouvera sa place afin de nourrir des pistes originales pour se désencombrer.

Nous passons, en moyenne, plus de trois heures par jour sur notre « téléphone », d’après une enquête réalisée en 2021 ! Ce n’est d’ailleurs plus la bonne appellation. Le portable est devenu la porte d’accès à toute la vie du plus grand nombre et particulièrement des adolescents !
Quelles sont les conséquences sur le cerveau de ces changements technologiques et leurs impacts sur l’attention et la concentration ?
Dans ce monde en plein bouleversement, est-il encore possible de garder un minimum d’autonomie et de libre choix ?

Contenu
La formation propose de donner des pistes afin de comprendre pourquoi les nouvelles technologies seraient à l’origine :
• D’une nouvelle forme aiguë de stress ;
• De certains troubles de la concentration ;
• De dépendances addictives multiformes ;
• D’une diminution significative de la qualité attentionnelle.

Il sera aussi question de réfléchir à l’impact de cette évolution sur le développement cognitif et émotionnel de l’adolescent.
Seront également abordés :
• Les biais cognitifs à l’œuvre ;
• Les émotions non adaptées ;
• La vulnérabilité grandissante et l’affirmation de soi en déclin.

Méthode
Basée sur le partage d’expériences et une réflexion en lien avec les dernières découvertes neuroscientifiques, la formation tentera de créer un cadre propice à une analyse des moyens applicables pour garder une liberté de choix essentielle à notre équilibre.

!! ATTENTION !!
Changement de dates pour la session de Morlanwelz : 06/02 et 16/02/23 (au lieu des 16/01 et 17/01/23)

Notre vie professionnelle est parfois (souvent) empreinte de sollicitations intempestives, d‘activités chronophages et de contrariétés usantes.
Pourtant, il nous appartient de garder le cap et de favoriser ce qui est bon pour nous !
Claire conscience et pleine présence permettent de se frayer un chemin de résilience et d’apaiser le corps et l’esprit. Les exercices sont apparemment simples et pourtant… Trouver ce qui construira un sens individuel à cette démarche sera la garantie de son efficacité.

Contenu
La formation commencera par éclairer les notions de stress et de sérénité. Une description succincte de la méditation et des préceptes qui guident la pratique précèdera les exercices simples et accessibles à tous. Une question accompagnera notre réflexion : comment déployer notre puissance personnelle et nous préserver ?
En développant un lien plus intime avec nous-mêmes, nous observerons mieux le jeu de nos émotions, nous nous comprendrons plus finement, serons présents à nous-mêmes, avec éveil et acuité. Sans jugement, surtout.

Méthode
Alternances d’exercices et de retours théoriques pour :
• Apprendre à faire des pauses.
• Ecouter son rythme physique.
• Accueillir et accepter ses pensées.
• Cultiver la bienveillance et l’attention.
• Elargir son champ perceptuel.

Un enseignant heureux et bien dans son corps sera plus à même d'être ancré et présent face à sa classe pour inviter les élèves à l'écoute, au respect et à l'intérêt. Mais comment faire pour détendre et énergiser son corps sans tenue de sport ni tapis de gym ?

Contenu
La formation permettra aux enseignants d'expérimenter différents exercices :
• Des automassages des mains et des pieds basés sur la réflexologie
• Des automassages du visage et des épaules
• Des micromouvements pour sentir en interne les tensions
• Des respirations.

Méthode
Les exercices viennent de différentes disciplines, qui seront abordées aussi d'un point de vue théorique, pour que chaque participant puisse s'approprier les concepts, les comprendre et reproduire ce qui lui fait du bien. Le yoga, la réflexologie sont des pratiques qui s'adaptent à celui qui les expérimente, et sont une formidable trousse à outils pour un bien-être corporel et mental.

Le yoga permet de réveiller le lien entre le corps et l'esprit.
Le mot « Yoga » vient d’une très ancienne racine sanskrite, « jug » qui signifie relier, joindre, unir, mettre ensemble, notamment le corps, le cœur et l’esprit. Tout le travail du yoga tend à unifier l’être humain en le mettant en relation avec son intériorité et d'y cultiver la sérénité.

La découverte et la pratique de chaque posture est un défi qui permet de s'amuser, de repousser ses limites et de prendre confiance en soi. Cette découverte doit se faire au rythme de chaque participant, selon son niveau et son envie. Le yoga est avant tout une pause, un instant durant lequel l’initié se retrouve seul avec lui-même et les seuls objectifs sont bien-être et sérénité.

Contenu
Nous alternerons la pratique et la théorie durant ces deux journées avec :
• Des exercices de respiration pranayama
• Des postures de yoga asanas
• Des séquences de relaxation
• De la théorie sur la philosophie du yoga.

Par le biais de différents exercices et en voyageant à travers différentes séquences, la formation proposera aux participants de :
• Découvrir leur corps dans des postures à reproduire au quotidien.
• Apprendre à se détendre.
• Ressentir qui on est, prendre confiance en soi.
• Ouvrir un espace intérieur où se ressourcer en y trouvant calme, force, créativité et équilibre.
• Renforcer la capacité à maîtriser le mental.

Méthode
Les matinées seront dédiées à la pratique du yoga et proposent, tout en douceur et en respectant les capacités de chacun, un éventail des différents styles de yoga: Hatha, Vinyassa, Krya, Ashtanga, Yin-yoga et Iyengar. Nous pratiquerons les postures ainsi que les exercices de respiration et de relaxation.
Les après-midis seront consacrés à la découverte des valeurs de la philosophie yogique et des différents courants de cette philosophie.

Il s’agit pour les enseignants de recevoir et de tester un cahier d’exercices, à transmettre à leurs élèves s'ils le souhaitent, comprenant des exercices respiratoires, des positions de yoga et de la relaxation.

La colère et la frustration sont des émotions puissantes ! Si elles ne trouvent pas un chemin d'expression à l'extérieur, elles se retournent vers l'intérieur, et se transforment souvent en angoisse ou dépression. L'expression créative de la colère est libératrice et facilite l'accès à la communication authentique.

Contenu
Lors de cette journée, nous allons prendre le temps d'aller explorer en profondeur les rouages et intrications de la colère et ce par le biais, des :

• Outils et exercices pour reconnaître la colère et la frustration.
• Exercices pour exprimer la colère de différentes manières.
• Pratiques de CNV : communication non-violente.
• Exercices d'affirmation de nos besoins et réajustement de notre posture.

Méthode
Cette formation propose des techniques pour relâcher la charge des émotions dites négatives. Elle utilise des outils constructifs pour comprendre nos mécanismes, reconnaître les signes précoces, déjouer l'escalade, et comment réparer les dégâts si besoin. L'expression créative de notre colère, dans un cadre sécurisé, en collectivité, permet de faire re-circuler l'énergie bloquée, qui sera transmuée, dans une pratique de communication saine et authentique.

La visualisation créatrice est un travail de préparation mentale, qui permet de concrétiser un but que l'on s'est fixé, en utilisant les images mentales positives, pour modifier nos croyances limitantes et nos mauvaises habitudes. Cette pratique diminue le stress et l'anxiété, augmente la confiance en soi et nous redonne de l'aisance pour réaliser les défis de tous les jours !

Contenu
Dans un premier temps, les enseignants seront guidés à travers différentes séquences de relaxation et de visualisation en groupe.
Dans un deuxième temps, ils seront guidés pour la création personnalisée d'une courte séquence d'autohypnose.
Dans un troisième temps, nous verrons comment transposer cette pratique auprès des élèves. Les différentes étapes seront :
• Clarifier les objectifs.
• Identifier les peurs.
• Apprendre à entrer rapidement en état de détente.
• Créer et apprivoiser son propre écran de projection.
• Devenir réalisateur des projections mentales.

Méthode
Des outils de l'hypnose ericksonienne et de l'hypnose conversationnelle seront proposés pour accéder à la détente profonde, ainsi que des exercices de base de la méthode Silva pour les projections mentales, et des méthodes utilisées en PNL, Programmation Neurolinguistique, pour la visualisation créatrice.

C'est indéniable, l'écologie est devenue un enjeu majeur de l'éducation.
Mais comment développer la notion de rapport à l'environnement sans être moralisateur ?
Quels sont les piliers fondamentaux à aborder ?
Quelles activités mettre en place avec des élèves ?
Et quels liens faire avec les matières de cours ?

Contenu
• Définir les 3 piliers du développement durable.
• Décoder la problématique du réchauffement climatique.
• Se familiariser avec l'empreinte écologique : calculer celle d'un ménage, d'une entreprise, d'une école...
• Identifier les terrains d'action propices au changement et à l'évolution : énergie, alimentation, consommation d'eau, recyclage...
• Mettre en lumière les liens entre ces différents terrains, comprendre les répercussions de nos choix quotidiens et hiérarchiser les priorités.
• Illustrer chaque terrain avec des activités pratiques ou ludiques réalisables en classe.

Méthode
La formation permet, non seulement, de découvrir les notions élémentaires à la compréhension des enjeux de la transition écologique mais aussi de le faire sous forme de jeux et de défis.
La formation propose, pour chaque problématique, une introduction, un contenu théorique, des gestes à mettre en place dans une classe au quotidien et des activités ludiques ou pratiques de sensibilisation en lien avec la problématique abordée.
La formation fait aussi la part belle aux moments de partage et d'échanges pour construire ensemble, en fonction des enseignants, des liens plus précis à établir entre les sujets et leurs matières.